Sonia “Victime je fus, survivante je suis”

Le problème majeur est que l’autre voit directement la réalité de l’oeil et ne peut avoir la moindre idée de l’être profond , qui lui , est fondu dans l’isolement.
Témoignage de victimes
Le problème majeur est que l’autre voit directement la réalité de l’oeil et ne peut avoir la moindre idée de l’être profond , qui lui , est fondu dans l’isolement.
On ressort de ce groupe avec une bonne énergie positive et on regarde vers le futur sans douter de soi-même car on sait désormais que nos réactions sont normales
Mon silence si long, mon épouse l’a vécu comme une trahison. Elle m’a reproché d’avoir gardé le silence si longtemps, disant que je ne lui avais pas fait confiance.
Ma famille au sens large est une famille bourgeoise, catholique, très éduquée, très diplômée, bien sous tous rapports en apparence. Les hommes agressent les femmes depuis plusieurs générations maintenant puis absolvent leurs péchés auprès de dieu, ce dieu que je rejette puissamment.
Je devais me rendre à l’évidence ! Pour retrouver la paix intérieure, je devais accepter – intégrer cellulairement – le fait que « victime », « bourreau » ou « sauveur » sont le produit d’une seule et même énergie dont les polarités s’attirent ou se repoussent, tel des aimants.
Je suis une marocaine de 28 ans. Mes deux parents sont médecins.
J’ai été violée par mon père à l’âge de 6 ans. Il a convaincu ma mère ainsi que toute la famille que c’était de ma faute.
Comment j’ai fait le lien entre ces conséquences et l‘inceste, et bien en premier temps, je ne l’ai pas vu de moi-même, il a fallu que ce soit des thérapeutes qui m’ouvrent les yeux