La mort de mon père…
C’est tout de même moi qui suis passée pour la garce et je ne pouvais toujours pas me résoudre à dire la vérité, je voulais préserver le cercle familial
Témoignage de victimes
C’est tout de même moi qui suis passée pour la garce et je ne pouvais toujours pas me résoudre à dire la vérité, je voulais préserver le cercle familial
il a essayé de me faire culpabiliser en me disant que si ma mère se suicidait, ce serait de ma faute . Il a aussi eu ces mots terribles : « De toute manière, toutes celles qui se font violer disent toujours qu’elles ne sont pas coupables. Ta soeur n’en a pas fait toute une histoire »
Oui c’est la grande Mort de toute une « pseudo famille » qui choisit le silence le dénigrement et surtout la place de l’agresseur dans leur tête. Mais il y a NOUS les survivantes survivants.
Le problème majeur est que l’autre voit directement la réalité de l’oeil et ne peut avoir la moindre idée de l’être profond , qui lui , est fondu dans l’isolement
On ressort de ce groupe avec une bonne énergie positive et on regarde vers le futur sans douter de soi-même car on sait désormais que nos réactions sont normales
Jeune parent, je ne me suis pas rendu compte de mes difficultés à comprendre les enfants, leurs besoins d’affection de protection de présence. J’avais surtout peur de leur faire du mal
Mon silence si long, mon épouse l’a vécu comme une trahison. Elle m’a reproché d’avoir gardé le silence si longtemps, disant que je ne lui avais pas fait confiance.
D’autres prédateurs, reniflant ma blessure, m’ont fait subir des attouchements.
Ma famille au sens large est une famille bourgeoise, catholique,
« 85% des ados vont bien suite à un abus », oui peut-être en apparence, mais aucun sans doute .