Enfin je n’étais plus seule, d’autres êtres humains pouvaient me comprendre

D’abord pour commencer , il m’a été très difficile de franchir le cap de participer à ces groupes et cela m’a pris pas mal de temps.
Témoignage de victimes
D’abord pour commencer , il m’a été très difficile de franchir le cap de participer à ces groupes et cela m’a pris pas mal de temps.
Je ne suis plus seule. Même si la plupart de ceux de ma famille m’a tourné le dos, ce groupe est beaucoup pour moi
Un pied de nez au tabou, au secret de famille, à la « cellule » familiale, à l’abus d’autorité parentale, de pouvoir, à la violence en général, et à celle faite aux femmes en particulier.
Je viens donc, vous faire et me faire la démonstration que ces peurs de parler des choses qui fâchent, ne sont pas vraiment réelles (regardez bien le plafond, il ne s’effondre pas), elles sont juste imposées
ça a été la révélation : un flash, des flashes, des faits qui me reviennent … Moi aussi j’ai été agressé sexuellement par Peyrard.
C’est tout de même moi qui suis passée pour la garce et je ne pouvais toujours pas me résoudre à dire la vérité, je voulais préserver le cercle familial
si ma mère se suicidait, ce serait de ma faute »..« De toute manière, toutes celles qui se font violer disent toujours qu’elles ne sont pas coupables.
Oui c’est la grande Mort de toute une “pseudo famille” qui choisit le silence le dénigrement et surtout la place de l’agresseur dans leur tête. Mais il y a NOUS les survivantes survivants. Nous qui avons refusé de nous taire
Jeune parent, je ne me suis pas rendu compte de mes difficultés à comprendre les enfants, leurs besoins d’affection de protection de présence. J’avais surtout peur de leur faire du mal avant de rechercher à leur faire du bien. J’ai toujours eu peur de les toucher