Mon corps ne me plait jamais

Je sais que j’ai longtemps alterné les périodes de boulimie et d’anorexie. L’anorexie, quand j’étais dans mes périodes de boulimie sexuelle (et il fallait que je plaise à tout prix !), la boulimie lors des périodes d’anorexie sexuelle (pour surtout ne pas plaire et qu’on me fiche la paix !) Ce corps, je ne l’aime pas !

Une famille comme les autres (ou presque)

Ceci est un témoignage sous la forme du récit d’une partie de ma vie.
Après une enfance plutôt heureuse, j’ai été persécutée pendant toute mon adolescence.
C’est à douze ans que j’ai dû me confronter à la folie d’un père avec qui je n’avais pas encore vécu.

Victime d’un médecin violeur en série

Un “médecin” des Vosges a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle par la Cour d’Assises -d’Epinal le 10 juin 2010 pour avoir drogué et violé plusieurs de ses patientes !! 7 mois après, il est LIBRE en attendant le procès en appel !!! Son dossier serait égaré !!! La récidive existe, l’actualité le montre encore une nouvelle fois avec le cas de la jeune Laëtitia de Pornic !!

Ce psy en qui j’avais confiance…

Je suis suivie depuis février 2006 par le docteur S. qui est psychiatre comportementaliste à -Ajaccio.
J ai toujours eu un compagnon qui m a quittée au mois de novembre et j ai fait une tentative de suicide.
Ce monsieur la à commencé à me dire que cet homme n avait pas le droit de me faire l amour que lui était le seul homme de confiance que je pouvais compter sur lui qu’il serait toujours la pour moi .Puis par la suite il a commencé à me caresser les cheveux j avais besoin d écoute d aide et je me laissais faire.
Puis dans deux séances il me met nue et me mesure les jambes le ventre les seins en me disant que c était pour voir si je n étais pas anorexique

L’automutilation, souffrir pour se purifier…

Je me souviens très bien des premières fois où j’ai commencé à me couper avec de petites lames de rasoir et à me piquer avec des aiguilles à coudre. Même si j’avais l’impression de ne pas être là je me rappelle combien j’étais concentrée pour me faire du mal sans prendre le risque de me tuer et aussi combien de fois seule le soir dans ma chambre, avec ma musique je cherchais la force de me mettre un coup fatal pour en finir. Ces blessures sont quasiment restées toujours invisibles aux yeux de tous, comme moi, comme tout ce que…

C’est peut-être le prix à payer pour être aimée

Marie est élevée par ses grands-parents, à la campagne, dans une famille catholique -pratiquante. Sa grand-mère est une « maîtresse femme », une femme de pouvoir et son grand-père, un époux soumis. Ils s’occuperont d’elle jusqu’à ses huit ans ainsi qu’une de ses cousines dont les parents ont divorcé. Pour les vacances, les deux fillettes sont accueillies par l’oncle et la tante.

Le suicide

La mort a toujours été omniprésente en moi. Tout petit, la confrontation avec l’inceste m’a obligé à trouver un réconfort ailleurs. La sensation de vide, d’impuissance, de froid, de silence, de pesanteur, et la volonté de m’exclure d’un monde qui n’était pas pour moi sont arrivées à l’âge de 6 ans. Autour, il y avait aussi ma famille qui participait à la programmation de ces actes. Les responsable sont eux, et l’inceste. Côté famille… Je me souviens d’une otite qui n’avait jamais été soignée. Ma mère ne s’occupait pas de moi à cet âge. La douleur dans mes oreilles étaient…

Mon Invisibilité…

Le sentiment de honte et de culpabilité… je l’ai ressenti très fortement toute petite. Parce que j’ai grandit dans une famille très maltraitante, mon père était alcoolique et très violent. Ma mère me rejetait complètement, elle ne voulait pas s’occuper de moi. Rien qu’ en dehors de l’inceste, j’avais la sensation de ne pas exister, et d’être invisible, ça rejoint un peu le fait de ne pas avoir le droit de vivre, j’avais l’impression d’avoir toutes les tares toute petite et que je n’étais pas aimable, je n’étais pas importante, j’ai un petit frère qui a un an de moins…

Une honte terrible et inavouable

Je ne sais pas par où commencer, ni par quoi. Qu’est ce qui m’amène aujourd’hui à venir écrire.
Je crois que j’ai besoin de crier ma rage et mon désespoir à des personnes qui ne mettront jamais de visage sur mon nom..Rage et désespoir, mais surtout honte. Une honte terrible et inavouable qui me torture chaque jour, du matin au soir, du soir au matin, la nuit, tout le temps.