Ceci est un témoignage sous la forme du récit d’une partie de ma vie.
Après une enfance plutôt heureuse, j’ai été persécutée pendant toute mon adolescence.
C’est à douze ans que j’ai dû me confronter à la folie d’un père avec qui je n’avais pas encore vécu.
Cette période de ma vie n’a donc pas été peuplée de rêves d’avenir, ou de craintes de grandir, mais de celles de vivre au jour le jour, et d’élaborer des stratégies d’élimination de ce bourreau auquel il fallait absolument échapper.
Mon adolescence est une plaie que je dois soigner par l’expression de ce que j’ai vécu.
Cette expression est aussi un pied de nez au tabou, au secret de famille, à la « cellule » familiale, à l’abus d’autorité parentale, de pouvoir, à la violence en général, et à celle faite aux femmes en particulier.
Elle m’aide à soigner les effets de la peur et la honte qui se sont infiltrées dans ma construction comme des cancers, et ne peut plus se limiter au cercle de mes proches. L’ombre du secret que je ne veux plus garder a diminué mais est encore là. Je veux la confronter à la lumière qu’elle mérite. Je ne veux plus être tiraillée entre le besoin d’être (re)connue et la peur de l’être.
VOUS AVEZ BESOIN D’AIDE POUR VOTRE ENFANT MINEUR.E
-
DERNIERS ARTICLES
ZOOM
- « Un flagrant délit de disqualification de la parole des enfants »
- COLLECTIF POUR L’ENFANCE : proposition d’amendement législatif
- PETITIONS
- POUR UNE LOI INTEGRALE MAI 2024
- Par Catherine Bonnet La pédopsychiatre qui refuse de se taire
- Pour l’imprescriptibilité des crimes sexuels sur les enfants
- Pour la Protection des enfants, Réforme de la justice
POUR VOUS OU UN PROCHE
Nous sommes membres
PARTENAIRES
Liens intéressants et utiles
PODCASTS & VIDEOS
NOS AMIS