Pourquoi l’abus sexuel sur mineur est un abus de langage
TRIBUNE Par Jérôme Rousselle, avocat au Barreau de Paris — 4 décembre 2018 à 15:06 Parce que les victimes subissent rien de moins qu’une agression ou un viol, il est impropre d’utiliser encore ce mot minimisant d’«abus». Pourquoi l’abus sexuel sur mineur est un abus de langage Tribune. Qu’il s’agisse des affaires judiciaires ou de la majorité des ouvrages sur le sujet, les infractions à caractère sexuel, lorsque des enfants en sont victimes, sont relatées, décrites et qualifiées au travers du terme impropre d’abus. Telle personne aura été «abusée» pendant son enfance, tel suspect aura «abusé» d’un ou de plusieurs enfants. Le terme d’abus…