Je ne suis pas folle

Je ne suis plus seule. Même si la plupart de ceux de ma famille m’a tourné le dos, ce groupe est beaucoup pour moi

Mon premier groupe de parole

Le 16 février dernier, j’ai participé pour la 1ère fois de ma vie, à un groupe de parole. J’ai été accueillie par Sonia qui les organise à Paris (avec Ingrid).Je ne vous cache pas que pour la 1ère fois… heureusement que j’étais avec mon fils, ça m’a donné plus de forces pour pouvoir participer car j’avais une certaine appréhension de qui j’allais rencontrer et comment allait se passer ce groupe de parole. J’ai été accueillie par Sonia (que j’avais eu au téléphone quelque temps avant, afin de nous connaître un peu) comme si elle était une Amie et ça réchauffe…

Sophie « on se sent identifié »

On ressort de ce groupe avec une bonne énergie positive et on regarde vers le futur sans douter de soi-même car on sait désormais que nos réactions sont normales

Groupe de parole : les relations familiales

Si je m’étais écouté, à un moment, je crois que je les aurais butés parce que j’avais tellement de rancœur, de frustration et de fureur par rapport à tout ce qu’ils m’ont fait … les voir crever, si demain je savais… enfin, je ne dis pas qu’ils mourront demain… je crois que j’irais presque danser sur leurs tombes tellement ils m’ont pourri la vie.. Il y a d’un côté ma belle mère mais c’est qui ce mec ? D’un côté il a 10 ans de plus que moi

Groupe de parole : la sexualité

Je veux bien prendre la parole. Vu mon âge, la sexualité a de l’âge elle aussi. Comment je me suis construite sur un plan identitaire ? Je n’en sais rien, c’est la nature qui a fait ce qu’elle avait à faire. J’en suis arrivée après mes différents divorces à rencontrer quelqu’un qui quelque part m’a tout appris, m’a fait prendre conscience de qui j’étais, ce qui était mon droit avant d’être mon devoir.

c’était le héros de la famille

Je suis partie très tôt de la maison, je suis partie à dix-sept ans parce que je ne supportais plus cette cellule familiale , qui me faisait passer sans arrêt pour une folle, parce que tout ce que je disais c’était des mensonges, vu que je m’automutilais forcément, c’était signe que je n’étais pas bien, pas équilibrée, parfois, je ne mangeais pas, c’était pareil, dès que je faisais une colère… j’étais la folle de la famille