Sophie « on se sent identifié »

On ressort de ce groupe avec une bonne énergie positive et on regarde vers le futur sans douter de soi-même car on sait désormais que nos réactions sont normales

Je sus alors qu’il n’y avait ni victime ,ni bourreau

Je suis la fille unique d’une victime de l’inceste, un secret de famille bien gardé, né d’une intuition tardive.

Depuis toute petite, je cherchais le moyen d’aider maman à guérir de ses maux – des troubles obsessionnels compulsifs extrêmement invalidants – et je me réjouissais à l’idée que cette révélation lui permettrait d’exprimer et de lâcher sa souffrance. Bref, à 46 ans, j’allais exhausser mon rêve d’enfant ! Je croyais alors naïvement qu’en parler suffirait à mettre fin à sa détresse et qu’elle retrouverait enfin le goût de la vie. Je pensais détenir LA clé de compréhension absolue, LA solution miracle ! J’ignorais qu’il s’agissait des prémices d’une profonde dépression qui allait m’ébranler et faire voler en éclats toutes mes belles certitudes.

Mes deux parents sont médecins

Je suis une marocaine de 28 ans. Mes deux parents sont médecins.
J’ai été violée par mon père à l’âge de 6 ans. Il a convaincu ma mère ainsi que toute la famille que c’était de ma faute.

J’ai perdu l’usage de mes bras

Comment j’ai fait le lien entre ces conséquences et l‘inceste, et bien en premier temps, je ne l’ai pas vu de moi-même, il a fallu que ce soit des thérapeutes qui m’ouvrent les yeux