Comment l’avocat peut-il soutenir la plainte de la victime ?

Nombre de victimes de violences sexuelles ne déposent pas plainte (seulement 8% le font et 1% des agresseurs sont condamnés).
La décision appartient entièrement à la victime et il est vrai que les procédures sont éprouvantes. Il faut aussi le temps de se reconstruire avant d’engager des poursuites et il est important de respecter ce temps de la victime.
Les raisons alléguées par les victimes qui craignent de déposer plainte sont récurrentes : la culpabilité, la volonté de préserver les proches ou la crainte de représailles

Pourquoi l’abus sexuel sur mineur est un abus de langage

TRIBUNE Par Jérôme Rousselle, avocat au Barreau de Paris — 4 décembre 2018 à 15:06 Parce que les victimes subissent rien de moins qu’une agression ou un viol, il est impropre d’utiliser encore ce mot minimisant d’«abus».  Pourquoi l’abus sexuel sur mineur est un abus de langage Tribune. Qu’il s’agisse des affaires judiciaires ou de la majorité des ouvrages sur le sujet, les infractions à caractère sexuel, lorsque des enfants en sont victimes, sont relatées, décrites et qualifiées au travers du terme impropre d’abus. Telle personne aura été «abusée» pendant son enfance, tel suspect aura «abusé» d’un ou de plusieurs enfants. Le terme d’abus…