Qu’est-ce qu’un groupe de parole?
Le groupe de parole est une possibilité de s’exprimer sur un thème donné en toute confidentialité. C’est un lieu où l’on est compris, accepté, reconnu et respecté.
Le groupe de parole est une possibilité de s’exprimer sur un thème donné en toute confidentialité. C’est un lieu où l’on est compris, accepté, reconnu et respecté.
« L’inceste est sans doute l’expérience humaine la plus cruelle, la plus perverse. C’est la trahison de la confiance la plus élémentaire entre enfant et parent.
S’inscrire à un groupe de parole
Pour ceux et celles qui souhaitent participer à ces rencontres un rendez vous téléphonique vous sera proposé
Cet échange est pour nous indispensable, la parole des autres peut être difficile à entendre. Aussi nous avons besoin de vous connaître , nous assurer que la participation au groupe est ce qui vous respecte . De votre côté ne restez pas avec des questions, nous sommes comme vous, tous et toutes victimes ou proches de victimes de pédocriminalité et d’inceste. Prendre contact avec une responsable MTR de groupe ou le bureau ?
Pour ce qui est de la confiance au sein de la famille, je crois que il n’y en a jamais eu et il n’y en aura plus jamais.
Si je m’étais écouté, à un moment, je crois que je les aurais butés parce que j’avais tellement de rancœur, de frustration et de fureur par rapport à tout ce qu’ils m’ont fait … les voir crever, si demain je savais… enfin, je ne dis pas qu’ils mourront demain… je crois que j’irais presque danser sur leurs tombes tellement ils m’ont pourri la vie.. Il y a d’un côté ma belle mère mais c’est qui ce mec ? D’un côté il a 10 ans de plus que moi
Je veux bien prendre la parole. Vu mon âge, la sexualité a de l’âge elle aussi. Comment je me suis construite sur un plan identitaire ? Je n’en sais rien, c’est la nature qui a fait ce qu’elle avait à faire. J’en suis arrivée après mes différents divorces à rencontrer quelqu’un qui quelque part m’a tout appris, m’a fait prendre conscience de qui j’étais, ce qui était mon droit avant d’être mon devoir.
J’ai entendu quelque chose qui m’a fait plaisir : je trouve que nous toutes, nous avons beaucoup de courage. C’est mon courage qui m’a tenue et ma fille parce qu’au quotidien quand on est confronté au déni de l’autre qui ne vous reconnaît pas, qui ne me reconnais pas dans mon statut de victime ça a été dur, après il y a eu la thérapie et je me fait plaisir, je fais des choses pour moi