« Ta soeur n’en a pas fait toute une histoire »

il a essayé de me faire culpabiliser en me disant que si ma mère se suicidait, ce serait de ma faute . Il a aussi eu ces mots terribles : « De toute manière, toutes celles qui se font violer disent toujours qu’elles ne sont pas coupables. Ta soeur n’en a pas fait toute une histoire »

La créativité réparatrice

Dans l’introduction de son livre Le Corps n’oublie rien, le psychiatre Bessel Van der Kolk écrit
« Il n’est guère besoin d’être soldat, ni de visiter un camp de réfugiés au Congo ou en Syrie, pour être confronté au traumatisme. Tout un chacun est concerné, ses amis, sa famille, ses voisins. »

Pourquoi l’abus sexuel sur mineur est un abus de langage

TRIBUNE Par Jérôme Rousselle, avocat au Barreau de Paris — 4 décembre 2018 à 15:06 Parce que les victimes subissent rien de moins qu’une agression ou un viol, il est impropre d’utiliser encore ce mot minimisant d’«abus».  Pourquoi l’abus sexuel sur mineur est un abus de langage Tribune. Qu’il s’agisse des affaires judiciaires ou de la majorité des ouvrages sur le sujet, les infractions à caractère sexuel, lorsque des enfants en sont victimes, sont relatées, décrites et qualifiées au travers du terme impropre d’abus. Telle personne aura été «abusée» pendant son enfance, tel suspect aura «abusé» d’un ou de plusieurs enfants. Le terme d’abus…

Nous réclamons l’imprescriptibilité

Par Collectif à l’initiative de httpss://moiaussiamnesie.fr/ Tribune. Nous avions 4 ans, 5 ans, 10 ans, 12 ans, voire, parfois, moins de 1 an… Nos petits cerveaux ont occulté l’horreur des viols ou des agressions sexuelles. Parfois pour des dizaines d’années à cause d’une amnésie traumatique. D’autres se sont protégés par le déni, se sont tus par terreur, impuissance, honte, culpabilité, souvent reclus dans un huis clos familial étouffant où évoluaient nos agresseurs, père, mère, grand-père, grand-mère, oncles, tantes… incestueux tout-puissants. Les années ont passé. Nous sommes devenus des adolescents à part et en souffrance. Certains se sont privés de nourriture ou…

Des adresses, soins, associations, justice

SOINS Centres régionaux de psychotrauma, antennes départementales Accueil CARTE DES CENTRES Autres consultations BONDY Hôpital universitaire Jean-Verdier, Unité médico-judiciaire Reçoit les victimes de violences conjugales et d’agressions sexuelles d’au moins 18 ans, sans requisition judiciaire BORDEAUX  CELLULE D’ACCUEIL D’URGENCES DES VICTIMES D’AGRESSIONS (CAUVA) Reçoit les victimes sans réquisition judiciaire  Tél. 05 56 79 87 77Fax. 05 56 79 87 78   secretariat.umlv@chu-bordeaux.fr BORDEAUX ( Lormont, Bordeaux Rive droite) CASPERTT Centre d’Accueil Spécialisé dans le Repérage et le Traitement des Traumatismes Psychiques  Unité non sectorisée destinée à répondre aux besoins de la Nouvelle Aquitaine, accueille des adultes, enfants et adolescents   ayant été confrontée à…

Incestuel…?

Paul-Claude Racamier, psychiatre et psychanalyste français , la définit comme « un climat, qui, dans la vie familiale individuelle et collective, crée l’empreinte de l’inceste, sans passage à l’acte. » Comment reconnaitre ce climat ? Quels signes ? les réponses dans cet excellent article L’intimité Quels risques?

Le cerveau des victimes de violences sexuelles serait modifié : ce n’est pas irréversible

Publié le 18-06-2013 dans l’Obs LE PLUS. Par Muriel Salmona Psychiatre Des modifications anatomiques de certaines aires du cerveau seraient observées chez les femmes ayant subi dans leur enfance des violences sexuelles. C’est la conclusion d’une étude publiée par l’ »American Journal of Psychiatry ». Comment expliquer ce processus ? Explications de Muriel Salmona, psychiatre spécialiste de psychotraumatologie. Une étude récente menée par une équipe de chercheurs internationaux (allemands, américains et canadiens), et publiée début juin 2013 dans l’ »American Journal of Psychiatry », a mis en évidence des modifications anatomiques visibles par IRM de certaines aires corticales du cerveau de femmes adultes ayant subi dans l’enfance…