Rapporteur spécial des Nations Unies

Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la vente et l’exploitation sexuelle des enfants a pour mandat d’analyser les causes profondes de la vente et de l’exploitation sexuelle des enfants, d’identifier de nouveaux modèles, d’échanger les bonnes pratiques pour les combattre et de faire des recommandations pour la réhabilitation des enfants victimes de la vente et de l’exploitation sexuelle. Le mandat du Rapporteur spécial a été créé en 1990 et constitue le seul mandat du système des procédures spéciales des Nations Unies axé exclusivement sur les enfants. Le Rapporteur spécial a quatre activités principales, à savoir mener des visites dans les pays,…

2015 – l’inceste dans le code pénal

L’Obs Le Plus Publié le 17-05-2015 à 15h54 – Modifié le 18-05-2015 à 07h26 Par Muriel SalmonaPsychiatre L’inceste est de retour dans le code pénal. Le 12 mai, l’Assemblée nationale a adopté un amendement à la proposition de loi sur la protection de l’enfance pour réintroduire ce crime dans la loi. Que cela va-t-il changer ? Pas énormément de choses, mais c’est tout de même une avancée, explique la psychiatre Muriel Salmona. Le 12 mai 2015, l’inscription de l’inceste commis sur les mineurs dans le code pénala été adoptée par l’Assemblée nationale .L’article 22 de la proposition de loi sur la protection…

Des comme lui – Lynda Lemay

Je le reçois chez nousComme si de rien n’étaitEt j’embrasse ses jouesComme s’il le méritaitJe le traite comme siJe n’ savais rien du toutJe cache mon méprisJe masque mon dégoûtPuis je souffle à son lobe« Donnez-moi votre manteau »Et dans la garde-robeJ’ le place comme il fautEt je lui offre à boireComme à toute la familleJe lui dis de s’asseoirComme pour être gentille Alors il est bien làAu cœur du réveillonAvec maman, papaMes sœurs et leurs fistonsEt puis y a les cousinesEt puis y a les plus vieuxEt puis y a leurs copinesEt de lointains neveuxEt dire que des comme luiAilleurs on…

Gratuité de quels soins?

Les soins consécutifs aux sévices sexuels subis par les mineurs   sont  pris en charge intégralement par l’assurance maladie, pendant la minorité et au delà si besoin. ll n’existe aucun délai de prescription. Il n’est pas non plus nécessaire que l’affaire ait été jugée, ni même d’avoir porté plainte. Le seul fait d’avoir été victime de violences sexuelles ouvre ce droit. Loi du 17 juin 1998  « relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu’à la protection des mineurs  Circulaire  du 28/12/2001 aux organismes  de sécurité sociale et médecins conseils : (article L 160-14-15° du code de la sécurité sociale)  Tous…

Violences sexuelles pendant l’enfance : Comment aider son conjoint

Partager sa vie avec une personne victime d’une ou plusieurs  agressions sexuelles durant son enfance nécessite de la patience, de la compréhension et beaucoup d’écoute.

Les récentes études conduites par  L’UNICEF, L’OMS et    L’ASSOCIATION MEMOIRE TRAUMATIQUE ET VICTIMOLOGIE      dressent un constat alarmant à propos de la reconnaissance et de la prise en charge insuffisantes des victimes de violences sexuelles, en particulier celles qui touchent les enfants. En France, près 81% des victimes avaient moins de 18 ans au moment des faits, 51% moins de 11 ans et 23%, moins de 6 ans.

Dans 94% des cas, les violences sont commises par des proches, et dans 52% des cas, par des membres de la famille. La victime est donc condamnée au silence et grandit en gardant le poids de ce secret. Or, « les violences sexuelles font partie des pires traumas, et la quasi-totalité des enfants victimes développeront des troubles psychotraumatiques », estiment les auteurs du rapport.

Les conséquences de ce type de traumatisme peuvent ressurgir à l’âge adulte, au sein d’une relation amoureuse. Dans ce cas, le(a) conjoint(e) peut se retrouver démunie, sans savoir quelle attitude adopter pour aider la personne qu’il aime à surmonter cette épreuve.

Que faire ?

S’armer d’une grande dose de compréhension, d’écoute et de patience peut sembler ne pas suffire, mais c’est un bon point de départ. Ne pas minimiser l’agression, soutenir la victime sans la diriger, être présent quand il a besoin de parler et être coopératif sur le plan sexuel, font partie des règles de base à appliquer

« La première réaction est très importante », explique Marie-Ange Le Boulaire, présidente de l’Association nationale pour la reconnaissance des victimes, « certaines personnes se sentent soulagées car la violence subie par l’autre explique souvent des comportements incompris auparavant, mais d’autres personnes réagissent parfois en culpabilisant la victime et en l’accusant de ne pas en avoir parlé plus tôt. » Une erreur à ne pas commettre, car le conjoint doit avoir un rôle de soutien, sans juger le partenaire.

Mais si ce soutien est essentiel,   « vous aiderez votre conjoint en vous concentrant autant sur vos propres besoins que pour les siens ». Respecter ses limites permet de préserver une relation équilibrée au sein du couple.

« La victime peut faire des crises face à la personne la plus proche d’elle et la prendre pour cible. Le conjoint doit prendre du recul, être honnête, ne pas se dire qu’on peut tout résoudre et, au contraire, l’orienter vers des professionnels de santé qui seront capable de l’aider », indique Marie-Ange Le Boulaire.

Des groupes de soutien pour partager son expérience

Entre autres, éviter d’assumer le rôle de la personne qui se charge de tout et savoir apprécier la relation pour ce qu’elle est, sans essayer de l’idéaliser, vous aidera à évoluer dans de bonnes conditions.

Vous  n’êtes pas la seule personne à vivre cette situation : « Assurez-vous d’avoir un appui à l’extérieur de votre relation. Cet appui peut prendre la forme d’un conseiller, d’un ami ou d’un groupe de soutien, ou des trois à la fois. »

L’association « Le monde à travers un regard » organise d’ailleurs un groupe de parole à Paris un samedi matin par mois *. Partager son expérience avec d’autres personnes qui traversent les mêmes épreuves et apprendre comment ils ont affronté et résolus leurs problèmes peut vous aider considérablement.

Votre conjoint peut s’en remettre

Si le processus de guérison peut durer plus ou moins longtemps, selon la personne et le type d’agression subie, c’est important de ne pas oublier que le conjoint peut s’en sortir. La communication que vous aurez établi avec votre partenaire permettra de bâtir une relation de confiance vous et d’affronter plus facilement toutes les épreuves futures.

Selon l’expérience de Marie-Ange Le Boulaire,  « s’il existait déjà un lien fort entre les deux personnes avant la révélation, surmonter cette épreuve renforcera probablement ce lien. Si, au contraire, le couple traversait déjà des crises, elle peut faire ressurgir des problèmes et le briser pour de bon. »  Chaque famille s’adapte à cette situation à sa façon. Si pour certains, le chemin est très long, pour d’autres, le déclic de la révélation est suffisant pour se débarrasser du poids de l’agression.

( De l’article de Santé Magazine du 02-03-2015)

* Voir les  autres  lieux des groupes de parole

Sophie « on se sent identifié »

On ressort de ce groupe avec une bonne énergie positive et on regarde vers le futur sans douter de soi-même car on sait désormais que nos réactions sont normales