Je cherchais à me faire du mal

La sexualité a été découverte par l’inceste, les images pornos, les films pornos…

Après l’inceste, le sexe était une vraie obsession. C’était hallucinant. Je ne pensais qu’à ça, constamment, à chaque minute…

Petit, lorsque j’étais à la garde de ma mère, je l’ai souvent vue et entendue avoir des relations sexuelles avec ses divers amants.

Quand arriva la cinquième, la cata. Je commençai à avoir des désirs sexuels. Avec ce que j’ai vécu, je ne savais pas vers quoi m’orienter. Le pensionnat n’étant pas mixte. Il y eu quelques attouchements avec des camarades de classes. Je savais que ce n’était pas normal. Je me posais constamment cette question, pourquoi ? Cela me taraudait continuellement. J’étais un masturbateur compulsif. Constamment, il fallait que je le fasse et partout. Comme un chien. Le fils de ma belle-mère revenait de temps à autre. Il continuait à s’exhiber nu. J’essayais de faire en sorte de ne pas le voir.

La première fois que je fis l’amour avec une femme fut assez déplaisante. Elle avait un parfum assez écœurant. En plus, avec mon problème de phimosis, ce n’était pas facile de garder une érection prolongée. Avec un collègue je suis allé voir une prostituée sur Paris. Je me rappel que c’était une grosse dondon horrible qui devait avoir l’âge de ma mère…

Je cherchais à me faire du mal. Je peux dire que je baisais avec tout ce qui bouge. Il fallait que pour les hommes j’ai une image de quelqu’un de plus âgé voir d’aspect malsain d’où la prostitution et pour les femmes peu importe… Je n’avais pas de profil. J’ai couché avec des mères de copains enfin bon… N’importe quoi… Quand j’allais mal. J’avais constamment des pulsions. Il fallait que j’assouvisse cet état par tous les moyens. Je me suis retrouvé dans des endroits super glauques…

Je ne vivais que dans les tourments du sexe et toujours être un masturbateur compulsif.

J’ai eu besoin d’argent pendant un moment. C’est là que je me prostitua via les serveurs téléphonique gay et bisex. Je le faisais sans aucune protection ne comptant que sur la bonne parole des gens. Je privilégiais ceux qui me violentaient. Je savais que c’était mal. Mais c’était une envie irrésistible. Comme une pulsion qu’il faut rassasier. Et en même temps la subir…Se recréer victime. Je voulais me détruire par la petite porte…

Mais une fois ce désir épuisé, c’est l’angoisse qui revient. La culpabilité, les remords, les « pourquoi » ; envie d’hurler « help » mais au final savoir que personne n’est là pour t’entendre.

Je restai seul dans l’appartement de ma mère pendant des semaines. Elle n’était pas là. De temps en temps un ami de mon âge venait et notre passe-temps était de se tripoter.

Un peu plus tard, je repris mes études là où je les avais arrêtées. J’ai eu beaucoup de petites amies. Dont une avec qui je suis resté un an. Mon orientation sexuelle s’affirmait un peu plus. Bisexuel à tendance hétéro mais toujours tributaire de mes pulsions que j’assouvissais par la prostitution. D’ailleurs, pendant ces moments-là, je n’embrassais pas. Je détestais cela. Il faut savoir que ces pulsions arrivaient uniquement quand je déprimais. Je sentais un besoin irrémédiable de me dévaloriser.

Et je continuais à boire, à fumer clope sur clope. A vivre de la façon dont j’ai toujours vécu. Comme un écorché vif.

Je n’ai presque plus eu de pulsions homosexuelles depuis 5 années. Et je n’en ai plus du tout depuis 2 mois. Depuis que je suis sorti du déni d’inceste. C’est tout simplement incroyable. Un peu comme si on appuyait sur un interrupteur on/off. Je pense que je vais enfin pouvoir considérer le sexe comme étant bénéfique.

Je vais incroyablement mieux. Je suis maintenant tourné vers la lumière et je compte y rester pendant longtemps…

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